Optimiser l’achat d’actions à l’aide de l’Analyse Technique

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08/11/2020

Dans cet article invité, Michel du blog Trading-attitude.com nous explique comment une bonne analyse technique peut aider l’investisseur de long terme à optimiser l’achat de ses titres pour améliorer ses résultats.

Cet article est à l’image de ceux que Michel publie sur son blog : qualitatif, complet et facile à lire !

Qu’est-ce investir à long terme ?

On confond souvent investissement, placement, et épargne. Épargner et économiser c’est mettre de l’argent de côté. Avec l’inflation visible, ou cachée, l’épargne perd de la valeur constamment.

Investir c’est mettre son argent dans des projets qui rapportent plus que l’inflation et donc qui font progresser notre fortune.

Investir en bourse sur le long terme ce n’est donc pas seulement placer au hasard son argent sur des actions. Il faut qu’on ait, dès le départ, une idée de ce que cela peut nous rapporter. Ce n’est pas faire un pari et ce n’est pas suivre des intuitions ou des suppositions.

L’investisseur long terme en bourse utilise un certain nombre de stratégies. Il tente d’optimiser l’achat de titres. Mais nous allons voir que ces stratégies ne sont peut-être pas optimisées. Et nous verrons plus loin comment optimiser l’achat de titres en bourse dans une optique long terme.

Des stratégies pour investir à long terme

L’investisseur va utiliser différentes stratégies pour investir en bourse sur le long terme et optimiser l’achat de titres.

L’outil principal de l’investisseur : l’analyse fondamentale et financière

Et l’outil principal pour un investisseur long terme c’est ce que l’on appelle l’analyse fondamentale et l’analyse financière.

Pour commencer, l’analyse fondamentale se base sur le business de la société sur laquelle on veut investir. Par exemple, un fabricant de verre optique tel qu’Essilor, qui aborde le marché chinois, c’est très porteur étant donné la taille de la population chinoise.

Inversement, un fabricant de cassettes VHS n’intéressera pas l’investisseur long terme, car il n’y a pas d’avenir à cette technologie. Par contre, si un tel fabricant a découvert un nouveau type de support pour les médias culturels, là, cela changera la donne !

Quant à l’analyse financière, c’est l’étude des comptes de résultats et des bilans de l’entreprise. Warren Buffett est très connu pour utiliser abondamment l’analyse financière quand il investit.

L’analyse de la valeur

L’une des principales stratégies d’investissement long terme utilisant l’analyse financière est ce que l’on appelle l’analyse de la valeur.

Il y a différentes façons de faire, mais, en gros, cela consiste à acheter des actions sous-évaluées en bourse, par rapport à leur valeur comptable réelle. Cela consiste à tenter d’évaluer la valeur de l’entreprise, ses actifs moins ses dettes.

Si l’on constate que le prix de cotation des actions de la société montrent une sous-estimation, alors c’est un investissement potentiellement rentable.

Il y a toute une batterie de ratios financiers à étudier, par exemple, le PER, le Book Ratio, le cash-flow, LE ROI, etc.

L’investisseur utilisera ces différents ratios pour investir dans les sociétés qui lui semblent les plus sous-évaluées et à fort potentiel. Ce potentiel se déterminant à partir de l’analyse fondamentale de la société et de son marché.

Néanmoins, en réalité, si une action est sous-évaluée en bourse, c’est que parfois il y a des raisons à cela. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Le rendement avec les dividendes

Mais il y a plus simple que l’étude des comptes de résultats et du bilan des sociétés. Une stratégie d’investissement long terme très prisée par les investisseurs boursiers est la stratégie de rendement par les dividendes.

Certaines sociétés, en fait la plupart, versent des dividendes. Et certaines versent un montant très intéressant, qui peut représenter chaque année 5 à 10 % du prix de l’action.

L’investisseur va donc rechercher des actions qui versent de bons dividendes chaque année.

Quand on investit en bourse, il y a 2 façon de gagner :

Les dividendes constituent un revenu annuel qui permet de constituer une sorte de rente. C’est un type d’investissement très recherché est très simple. En effet, il suffit de sélectionner des actions qui versent, disons 5 % de dividendes, et acheter les titres de ses actions.

On pourra optimiser l’achat de titres quand les cours sont bas. Il suffit ensuite d’attendre le versement des dividendes, ce qui se fait une à deux fois par an en France et 4 à 12 fois par an sur le marché américain.

Les valeurs de croissance

Un autre type d’investissement à long terme est basé sur les valeurs de croissance.

Une valeur de croissance est une valeur qui va verser peu de dividende, ou pas du tout, mais dont les cours vont s’apprécier régulièrement au fil des années.

Des valeurs comme LVMH, ou l’Oréal en France sont des valeurs de croissance.

L’avantage des valeurs de croissance c’est qu’on a dans son portefeuille une action qui est en plus-value potentielle. Le gain de plus-value n’est pas réalisé concrètement. Il n’y a donc pas d’impôt à payer pendant des années. On ne paye des impôts que lorsqu’on revend la ligne pour toucher une plus-value.

Alors que les dividendes sont taxés chaque année, la plus-value n’est taxée qu’à la revente. Ainsi si vous conservez la ligne pendant 20 ans vous ne payez aucun impôt pendant 20 ans. C’est une stratégie d’investissement long terme à privilégier si vous êtes dans une tranche marginale importante de l’impôt sur le revenu.

C’est cependant à moduler car, maintenant, les gains financiers en bourse sont taxés de façon forfaitaire.

Les actions-obligations et les dividend aristocrats

Il existe aussi un mix des deux stratégies. C’est ce que Warren Buffett appelle les actions-obligations, que l’on peut aussi rapprocher des dividend aristocrats.

Dividend aristocrat

Un dividend aristocrat est une action qui verse des dividendes constants et même en progression pendant plus de 10 ans. Le dividende peut être élevé ou pas. En général, il est assez modeste.

Action-obligation

Le concept d’action-obligation caractérise une action de croissance qui verse un dividende modeste. Le cours de l’action progresse d’année en année et le dividende, en pourcentage, reste le même. Mais le montant du dividende brut augmente régulièrement au fil du temps.

Par exemple, une action de 1000 € qui verse 1% de dividende vous rapportera 10 €. Si l’action atteint 2000 € dix ans après et que le dividende est de 1,5 % vous gagnerez non plus 10 €, mais 30 €.

Des techniques pour investir

L’investisseur long terme, en plus de ces stratégies, va utiliser quelques techniques, ou astuces, pour optimiser l’achat de titres dans son portefeuille.

Optimiser l’achat de titres : acheter ce qui est bas

Il va déjà commencer par acheter ce qui est bas.

En effet, après une période de hausse assez longue en bourse, les acheteurs se raréfient. La plupart des investisseurs tentent d’acheter les titres quand ils sont bas. C’est une façon d’optimiser l’achat de titres. Par exemple, cela peut se faire après une forte correction, ou un krach.

Il faut distinguer deux cas :

Bien sûr, il est préférable que ce soit le marché dans son entièreté qui baisse, pas seulement l’action. En effet, une panique généralisée sur le marché apporte de bonnes opportunités. Inversement, quand le business d’une société s’effondre, ce n’est peut-être pas une bonne idée d’investir sur cette action.

Les investisseurs sont en général friands de telles périodes, car cela permet d’optimiser l’achat des titres.

En bourse, on dit souvent qu’il faut acheter bas et revendre haut. D’où la recherche de situations où les cours ont souffert de mauvaises conditions.

Nous verrons plus loin que ce n’est pas la meilleure façon d’optimiser l’achat des titres.

Optimiser l’achat de titres par le Dollar Cost Averaging

Il faut bien avouer que sur certaines valeurs comme L’Oréal ou LVMH, de telles périodes n’existent pas, ou nécessitent beaucoup de patience. Car elles sont rares !

Alors, certains investisseurs utilisent une méthode beaucoup plus simple et nécessitant beaucoup moins de travail et d’analyse. On appelle cette méthode le Dollar Cost Averaging, ou DCA.

Cela consiste à acheter régulièrement, par exemple tous les mois, la même somme de titres. Cette façon d’optimiser l’achat de titres repose sur une idée simple.

Quand le titre est à un prix élevé, on achète moins de titres. Quand le prix du titre est faible, on achète plus de titres. On obtient donc un prix moyen plus bas et on est gagnant quand le titre est dans la partie haute de sa zone de fluctuations.

Un exemple. Monsieur Durand achète chaque mois pour 1000 € d’actions TV. Le premier mois l’action vaut 200 euros, il en achète 5. Le mois suivant l’action vaut 100 €, il en achète 10. Il possède donc 2000 € d’actions TV, pour un prix moyen de 133 €. Si le mois suivant l’action vaut 150 €, il est gagnant.

Cette méthode d’optimisation de l’achat de titres est donc très simple et souvent gagnante. Mais c’est sous-estimer une condition essentielle, que l’on oublie trop souvent d’évaluer…

Basé sur un principe unique…

Cette condition essentielle, pour être gagnant avec le Dollar Cost Averaging, l’analyse de valeur et les dividendes, est la suivante.

Toutes ces méthodes sont basées sur une croyance qui est que l’action va finir un jour par monter. Ce n’est absolument pas garanti !

Par exemple, l’investisseur long terme qui aurait acheté des actions Orange en mars 2000 à 155 € n’aurait jamais vu ses actions dépasser 32 € depuis 2003, s’il les avait conservées. Elles sont même à 9,50 € au moment où j’écris. Depuis 2003, ces actions sont restées en-dessous de 32 €.

Le principe fondamental qui sous-tend ces stratégies d’investissement long terme que j’ai décrites précédemment est donc un principe qui n’est pas toujours respecté. Il y a même beaucoup d’actions qui perdent de la valeur régulièrement.

Investir sur le long terme sans se protéger contre ce risque c’est placer son argent sur le bord de la fenêtre. J’ai écrit précédemment que l’investisseur doit connaître ce qu’il va gagner avant d’investir.

On oublie trop souvent que les titres sur lesquels on va investir peuvent ne jamais remonter. C’est la pire des situations pour l’investisseur.

Contre intuitivement…

Inversement et contre-intuitivement, la meilleure façon d’investir c’est d’acheter ce qui monte. Et plus cela monte, plus cela a monté, plus c’est intéressant.

Pourquoi ?

Parce qu’un actif qui voit son prix rapidement s’améliorer c’est un actif très recherché. On le comprend aisément avec l’immobilier. Alors pourquoi ne fait-on pas pareil avec les actions ?

Savoir si un actif va monter jusqu’au ciel n’est pas la question. Bien sûr que non. Il y a bien un moment où la hausse s’arrêtera. Tout l’art de l’investisseur est d’optimiser l’achat des titres en prenant le train d’une hausse en marche et de sortir de la position avant que la tendance ne s’inverse.

Ce n’est donc peut-être plus de l’investissement long terme car ces phases de hausse sont souvent limitées dans le temps. Mais dans certains cas, elle peut durer des mois ou des années. Par exemple, l’action Microsoft est en hausse régulière depuis 2011.

Hélas, il n’est pas dans les coutumes des boursicoteurs d’acheter des actions qui ont déjà fortement progressé. Et psychologiquement il est très difficile de le faire.

C’est que, bien sûr, il ne faut pas acheter n’importe quelle hausse. Il y a des règles très précises, quoique relativement simples à respecter pour le faire en toute sécurité. On le fera par exemple sur une bonne valeur de croissance et on évitera d’acheter les pumps & dumps trop tardivement.

Acheter le momentum pour optimiser l’achat de titres

La bonne façon d’optimiser l’achat de titres est donc d’acheter ce qui monte. Une autre façon de le dire et d’acheter le momentum. Le momentum c’est la force d’un mouvement, l’impulsion des cours dans un sens.

Optimiser l’achat de titres ne passe pas par les creux ou l’analyse financière

On ne pourra pas optimiser l’achat de titres en faisant comme tout le monde, c’est-à-dire en achetant dans un creux, ou en se basant sur l’analyse fondamentale ou financière.

Dans le cas des creux, nous avons vu qu’il se peut très bien que l’action ne remonte jamais. Et dans le cas de l’analyse fondamentale, ou financière, il se peut que des conditions économiques, ou le business de la société, changent radicalement.

Quand il s’agit des comptes de l’entreprise, il peut très bien y avoir eu fraude, ou mensonge sur l’état réel de la société. On a déjà vu des faillites retentissantes qui ont ruiné plus d’un investisseur.

Les méthodes d’investissement classiques sont donc basées sur des hypothèses qui ne sont pas tout à fait exactes.

Ce n’est pas un pari

Vouloir acheter bas, ou se baser sur une analyse qui se veut objective mais qui ne l’est pas vraiment, c’est un peu comme prendre un pari. Or, la bourse ce n’est pas le Tac-O-Tac. On n’investit pas ses économies sur une intuition, ou un pari.

Il faut utiliser les mathématiques et plus précisément les probabilités pour obtenir un investissement rentable.

C’est en achetant haut qu’on peut optimiser l’achat de titres

C’est en achetant la hausse et le momentum qui anime un titre très demandé par les acheteurs que l’on peut optimiser l’achat de titres en bourse. Ne pas respecter ce conseil est l’une des pires erreurs. Erreur hélas méconnue.

Et comme je l’ai déjà écrit précédemment, cela ne se fait pas n’importe comment. On n’achète pas une tendance haussière qui se déclenche au milieu d’une longue tendance baissière, ou quand il n’y a pas dans les mois qui précèdent de tendance définie. C’est s’exposer à une rechute très rapide et très profonde.

Il faut respecter certaines règles très simples que l’analyse technique nous donne.

Une discipline comme l’analyse technique va nous permettre de qualifier les bonnes actions sur lesquelles investir et affiner l’entrée sur les titres.

L’analyse technique pour optimiser l’achat de titres

L’analyse technique est une discipline qui nous offre divers outils pour optimiser l’achat de titres. Tout d’abord, il y a le chartisme.

Le chartisme

Ce que l’on appelle chartisme, c’est l’art de repérer des patterns qui se reproduisent dans les cours de bourse. Quand on trace le graphique des cours de bourse en fonction du temps, on peut voir apparaître des patterns comme des canaux, des triangles, des têtes-épaules, etc.

On peut se rendre compte que les cours viennent rebondir régulièrement sur des niveaux de prix que l’on appelle supports. Inversement il peuvent venir buter à la hausse contre des niveaux de prix appelés résistances.

Le chartisme est très utilisé dans le monde de la bourse. Ce sont des techniques qui sont déjà très anciennes et très utilisées.

Les indicateurs techniques

Le chartisme est un ensemble de techniques anciennes datant des années où il n’y avait pas encore d’ordinateur assez puissant. Aujourd’hui, n’importe quel PC portable peut effectuer des calculs par millions. Il devient donc facile d’appliquer des règles mathématiques sur les cours de bourse.

En analyse technique, on utilise ce que l’on appelle des indicateurs techniques, qui sont des courbes tracées sur, ou sous les prix et qui permettent d’appliquer des filtrages et de prévoir, dans certaines conditions, l’évolution des prix.

Par exemple, on peut appliquer la théorie de l’analyse des signaux et ainsi décomposer l’évolution des cours de bourse en différentes phases, ce qui permet de les lire comme dans un livre ouvert.

Si les formules mathématiques cachées derrière les indicateurs techniques peuvent être compliquées, l’investisseur, lui, n’a qu’à regarder une courbe. C’est donc relativement simple.

Cette technique fonctionne également en trading intraday, quand on suit une unité de temps aussi courte que la minute ou 5 secondes. Et avec la même efficacité. C’est dire si je suis convaincu que l’analyse technique est bien plus efficace que l’analyse fondamentale ou financière.

Qualifier les bonnes actions

Le chartisme permet d’optimiser l’achat de titres. Par exemple, les valeurs de croissance auront des cours qui vont fluctuer dans un canal haussier long de plusieurs années. C’est un premier filtrage qui permet de qualifier les actions sur lesquelles on pourra investir sur le long terme. Mais ce n’est pas suffisant.

Dans le processus de qualification des actions intéressantes, on a aussi un autre outil très utile. S’il existe des screeners en analyse financière, il en existe aussi en analyse technique.

Un screener utilisant des indicateurs techniques peut facilement et rapidement lister les actions animées d’un fort momentum ou d’une forte tendance. L’investisseur n’a alors plus qu’à trier visuellement les titres les plus intéressants.

Affiner les entrées sur les titres

Les indicateurs techniques et le chartisme permettent aussi d’affiner l’entrée et optimiser l’achat de titres. En gros, savoir quand entrer au bon moment sur une action.

En effet, même dans une tendance haussière il y a des fluctuations. Des zigzags, ou des vagues, si vous voulez. Un très bon exemple ce sont les vagues de Dow. La théorie des vagues de Dow définit ce qu’est une tendance haussière, ou une tendance baissière.

Pour optimiser l’achat de titres, on va donc acheter dans le creux d’une vague de Dow. Mais ne nous méprenons pas. Je n’ai pas écrit « acheter dans un creux », mais acheter dans le creux d’une vague de Dow, dans une tendance haussière. Nuance !

Cela consiste à, dans une tendance haussière, acheter dans le bas du canal haussier, pour parler chartisme.

Il existe des indicateurs qui nous aident à localiser ces plus bas. Et c’est cela que nous allons utiliser pour optimiser l’achat de titres.

L’analyse technique permet donc de choisir les actions sur lesquelles investir : le stock picking. Et quand investir au bon moment sur un titre : le market timing.

Décider quand lâcher l’affaire

Une des plus grandes erreurs en investissement, c’est de ne pas couper ses pertes. Il faut en effet sortir d’une position quand elle n’est plus intéressante. Cela peut-être, par exemple, en fin de tendance, ou quand un krach s’annonce.

Il est donc important pour l’investisseur de savoir repérer les fins de tendance et les retournements. L’Analyse Technique et ses indicateurs techniques est en cela très précieuse.

Les deux règles les plus importantes en investissement

Pour résumer, nous avons là les deux règles les plus importantes en trading.

Rechercher le momentum

Le momentum, nous l’avons vu, c’est acheter ce qui monte, autrement dit les titres qui sont très demandés par les investisseurs. L’Analyse Technique, avec ses indicateurs techniques, nous permet de repérer facilement ces actions parmi des milliers, grâce aux screeners.

Couper ses pertes

Couper ses pertes est un peu plus compliqué. L’investisseur long terme aura en effet tendance à se dire « cela va finalement remonter un jour », ou « tant que je n’ai pas vendu, je n’ai pas perdu ».

Or, nous avons vu qu’il n’y a rien qui dit que le titre va remonter un jour. Il est donc très important de couper ses pertes avant qu’elle ne deviennent trop importantes, même en investissement long terme. Nous allons voir plus loin comment s’assurer de le faire.

L’investissement long terme… Pas tout de suite

Nous avons donc vu que l’investisseur long terme devait acheter la hausse, mais aussi couper ses pertes. Or, dans le long terme on a plutôt tendance à ne pas mettre de stop loss.

Un stop loss, c’est un ordre programmé pour revendre les titres si un cours donné est atteint à la baisse. C’est fait pour nous éviter de perdre une trop grosse somme sur notre investissement.

Or, plus on utilise des stop loss placés près des cours, plus il a de chances de les déclencher, ce qui réduit l’horizon de placement et les gains potentiels. On n’est plus dans le long terme, on est dans le court terme. Alors comment faire ?

On ne compte plus les investisseurs long terme bloqués dans des positions perdantes, comme avec Orange, dont je vous ai parlé plus haut.

L’investisseur malchanceux a beau se rassurer avec des phrases du genre « tant que je n’ai pas vendu, je n’ai pas perdu », son argent est bloqué. Et parfois, cela m’est arrivé trois fois, la société fait faillite et on perd tout !

La solution est donc la suivante.

La solution pour optimiser l’achat de titres et limiter son risque

Pour limiter son risque, l’investisseur long terme doit commencer comme un investisseur court terme.

Il va pratiquer ce qu’on appelle le swing trading. Le swing trading, c’est l’art d’acheter les rallyes haussiers qui animent les actions.

L’investisseur va placer un stop loss relativement près des cours et profiter du momentum pour engranger rapidement une plus-value potentielle sur un titre.

Si la correction à la fin du rallye n’est pas forte et que les cours repartent à la hausse, il va remonter son stop loss et s’engager dans du suivi de tendance.

Dans certains cas, s’il a bien choisi ses actions, cette tendance va perdurer quelques semaines, quelques mois, voire quelques années. C’est ainsi qu’il peut se retrouver avec des actions comme Microsoft, avec des plus-values potentielles de 900 %.

Cette approche progressive utilisant stop loss, swing trading et suivi de tendance est la plus sécurisante pour l’investisseur long terme. Il devra correctement sélectionner ses titres grâce à l’Analyse Technique et suivre ses positions avec les mêmes outils offerts par cette discipline.

Optimiser l’achat de titres avec l’Analyse Technique garantit à l’investisseur long terme de ne pas se retrouver avec de grosses pertes sur un titre.

  • Très intéressant ! Investissant uniquement, et pour l’instant, sur des ETFs, je me demandais comment faire pour les actions ?
    Je crois qu’avec votre article je tiens une piste intéressante, merci à vous ! ?

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